Les influenceurs virtuels

Les pratiques  de consommation se sont transformées avec l’arrivée du digital. C’est dans ce contexte que le rôle des influenceurs est aujourd’hui devenu un métier à part entière.
La place des influenceurs dans la société prend de plus en plus d’importance, certains sont devenus des figures incontournables et suscitent de plus en plus l’intérêt des marques.

Le terme « influenceur » désigne une personne dont les écrits sur une marque ou un produit, sont susceptibles d’influencer le comportement d’achat ou de mode de vie, d’un nombre significatif de consommateurs. 

Il a été établi que 46% des consommateurs suivent des influenceurs pour leurs recommandations et un internaute sur trois déclare être abonné à un ou plusieurs comptes, tenus par des personnalités.

De nombreuses marques ont choisi d’introduire les influenceurs dans leurs stratégies de marketing et de communication, pour assurer la promotion de leurs campagnes produits et services à des coûts plus bénéfiques.
Les influenceurs virtuels, eux,  se distinguent des influenceurs tels qu’il en existait avant et permettent aux marques d’empêcher les potentiels conflits qu’elles pouvaient rencontrer avec les influenceurs traditionnels. Certaines marques de luxe en ont donc fait leurs égéries virtuelles (notamment des grandes marques comme Prada, Dior, Chanel,… ) De plus, ces avatars ont l’avantage d’être rassurant car les marques ont le contrôle total de leur communication.

L’intérêt pour ces nouveaux influenceurs ne cesse de grandir. Mais l’essor des influenceurs virtuels pourraient donc entraîner une chute des influenceurs actuels, tel que nous les connaissons.
Cependant, il semblerait que cette chute prenne lentement la voie d’un conflit, et ce, lié au fait que certains estiment qu’ils n’ont plus la capacité de créer des relations humaines et ne correspondent pas aux vraies valeurs du marketing. 

Les influenceurs virtuels dans le domaine de la mode.

Tout comme les vrais influenceurs, ils nous partagent leurs instants de vie grâce à des mises en scène photographiées. L’essor des réseaux sociaux est une aubaine pour les marque. En effet, avec une telle médiatisation de ces personnages non-réels, les marques du monde entier se sont intéressées à la tendance pour collaborer avec eux et représenter leurs marques ; certains misent sur de simples partenariats à travers les réseaux sociaux, d’autres les font participer à des défilés.

Les médias s’emparent de l’opportunité de mettre en avant ces icônes d’un nouveau genre car la nouveauté attire généralement beaucoup plus et les bénéfices sont plus élevés qu’avec de vrais influenceurs.

L’influenceur virtuel permet de nouveaux produits publicitaires, de nouvelles opérations spéciales avec les marques. Les grandes régies publicitaires ont immédiatement compris cette opportunité, elles cherchent à investir dans ces nouveaux marchés, aujourd’hui par la collaboration et demain par la création de leurs propres avatars.

Face à cette concurrence, les influenceurs traditionnels n’ont d’autre choix que proposer des contenus de meilleurs qualité et de fidéliser toujours plus leurs abonnés. Fort heureusement pour eux, même si les grandes maisons et autres marques reconnues ne cessent d’être éblouies par les influenceurs virtuels, de nombreuses entreprises mises encore sur les influenceurs réels. De plus, les consommateurs ne sont pas encore tous convaincus par ces nouveaux « modèles ». Donc, si les influenceurs virtuels commencent à se faire une réputation, leur place dans les campagnes d’influence marketing n’est pas encore définie.

@lilmiquela

Tendance en chiffre du marché

Ces influenceurs virtuels ne sont pas présents uniquement sur les réseaux sociaux, nous pouvons également les retrouver sur d’autre plateformes comme Spotify (@lilmiquela qui a quelques Hits à son actif comme “Hate Me” ou “Money”), sur leur propre site internet ou l’on retrouve leur ligne de vêtement à leur effigie (Club 404 pour @lilmiquela), comme quasiment comme la plupart des réels influenceurs.

Certaines marques envisagent la création de leur propres influenceurs virtuels et selon le perfectionnement de l’avatar, sa conception pourrait revenir entre 5 000 et 100 000 $, selon des agences spécialisées.

D’après une étude publiée par l’Observatoire du Cetelem, les 18-24 ans apparaissent comme les plus sensibles au discours des influenceurs et huit jeunes Français sur dix déclarent avoir découvert un produit (80%) ou une nouvelle marque (75%) grâce à un influenceur.

Malgré tous les aspects bénéfiques de cette évolution numérique, ce concept peut faire peur et 59% ressentent le remplacement des vrais influenceurs par des modèles 3D comme étant négatif.

Mon point de vue : De manière générale on constate que, l’ère des influenceurs virtuels ne fait que commencer. Ils attirent l’attention et apportent de la nouveauté
A ce jour, toutes les entreprises misent beaucoup sur leur communication pour plusieurs différentes raisons : se faire connaître, promouvoir un produit, etc….
Pour ce faire, Internet et ses influenceurs demeure le plus efficace et parfois intéressant au niveau du prix, il est donc important de se positionner sur le type de représentations voulus. La principale différence entre les deux types d’influenceurs est le côté humain et le relationnel (celui-ci n’étant pas présent chez l’influenceur virtuel né d’un ordinateur).
Je reste attaché à cet aspect humain et je suis assez perplexe lorsqu’il s’agit des influenceurs virtuels. Bien qu’ils soient extrêmement bien fait, je trouve le concept un peu effrayant…

Margot Cherbit

NERVE – Cap ou pas Cap ?

L’évolution des nouvelles technologies a permis la naissance des jeux en ligne, un divertissement très prisé par les jeunes. Cet article a pour but de dénoncer deux faits : les phénomènes digitaux actuels et les jeux en ligne. C’est pourquoi, j’ai choisi d’illustrer cette idée avec le film « NERVE », un film de Henry Joost et Ariel Schulman.

Pour faire un rapide synopsis du film, « Nerve » est un jeu en ligne qui diffuse en direct des individus qui réalisent des défis filmés. Le jeu permet soit d’un être un « joueur » et donc d’exercer les défis, soit un « voyeur » et donc de parier de l’argent sur la réalisation des défis. Les vidéos peuvent être visionnées sur plusieurs plateformes (Téléphone, Ordinateurs, etc.) Ainsi, plus la mise est haute, plus le défi est dangereux. Le film est principalement centré sur deux personnages : Vee et Ian, deux joueurs qui s’associent pour réaliser des défis plus fous les uns que les autres. Mais le jeu vire au cauchemar car ils réalisent qu’ils sont manipulés par une communauté anonyme. 

Pour moi, Nerve est une version du « Cap ou Pas Cap » que l’on connaît tous. Les réalisateurs ont voulu montrer les effets nocifs des réseaux sociaux, à savoir le désir d’être reconnu, populaire voire célèbre ; mais surtout notre statut de « voyeur » à tous. Car sans voyeurs, le jeu n’aurait aucun intérêt, tout comme les réseaux sociaux. Le film nous renvoie la vérité en face, qui est évidemment le fait que nous sommes tous dans une spirale d’espionnage. Le jeu s’apparente à une télé-réalité ou les spectateurs sont également acteurs puisqu’ils lancent les défis. 

L’article évoque quelque chose d’intéressant avec lequel je suis tout à fait d’accord : Le personnage de Vee interprété par Emma Roberts représente une génération narcissique influencée aussi bien par la télé-réalité que YouTube ou Instagram – avec ses fameux « Instafamous ». Pour être suffisamment populaire sur le jeu et ainsi aller en finale, elle ose tout sans aucune honte ni dignité puisqu’elle est motivée par l’appât du gain facile et cette fausse célébrité.  

En tout cas, les effets pervers du Web sont très apparents : violence, jalousie, manipulation, etc. Le but réel du film est d’alerter les jeunes vis-à-vis des dangers que peut comporter le web, à savoir une forme de voyeurisme et d’exhibitionnisme devenue naturelle, comme l’indique l’article sur le site AbusDeCine. 

Ainsi, le jeu Nerve fait ressortir les caractères mauvais de chacun, dans un aspect malsain, le tout à cause des outils web de notre quotidien. 

Sources :

https://www.leblogducinema.com/critiques/critiques-films/critique-nerve-100834/

GUESSAB CHOUROUK

Biennale internationale des arts numériques Némo

Les arts numériques réinventent les rapports de l’art avec la technique et les sciences, mélangeant ainsi informatique et robotique dans une vision artistique globale.
C’est en suivant cette idée d’art nouveau que La Biennale de Arts Numériques permet de nous expose à l’art contemporain numérique, aux rapports entre les arts et les sciences, ou encore aux enjeux sociétaux du numérique…

Cinq mois d’art, de concerts, et de performances en tout genre, et tous publics , présentés au Centquatre à Paris dans le cadre de la troisième Biennale des arts numériques (édition Némo 2019 – 2020).

Cette édition dirigée par Gilles Alvarez du CENT QUATRE à Paris (institution du 19ème arrondissement de Paris) , celle-ci se déploie également dans plusieurs lieux de l’Île-de-France.
Du 3 octobre 2019 au 9 février 2020 cette édition Némo pose une question encore plus ouverte que lors des éditions précédentes, à la mesure des avancées technologiques :

« le genre humain est-il appelé à disparaître sous l’assaut des nouvelles technologies dont les fameuses NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) ? »

Des œuvres et des objets plus ou moins futuristes, désirables, ou dérangeants, devraient permettre de mieux appréhender ce futurs très technologique.
Ces représentations artistiques de futurs possibles susciteront assurément des débats autour de nos enjeux de société́ et des futurs préférables pour nous suggérer qu’il est encore et toujours temps d’agir ou de continuer à faire confiance aux nouveautés technologiques.

Mon point de vue : Il s’agit de se rendre compte de de la place de le technologie dans la vie quotidienne et d’apprendre à la fois à vivre avec les machines et les réalités virtuelles, mais également de connaitre les limites de ces nouvelles technologies.
L’idée omniprésente est concept « d’intelligence artificielle », un concept presque oxymore.
Cette omniprésence de la technologie m’effraie légèrement car je ne m’y connais que très peu en technologie, mais cette biennale est un bon moyen de présenter de nouveaux artistes ou de nouvelles façons de faire de l’art à travers les nombreuses possibilités des arts numériques. Il s’agit d’un réel voyage vers des représentations étranges, originales, voir dérangeantes, dans le but de s’interroger sur remplacement du genre humain.

Margot Cherbit

Inspirations et sources:
https://www.biennalenemo.fr/
https://www.beauxarts.com/videos/la-biennale-des-arts-numeriques-nemo-au-centquatre-paris/
https://www.france.fr/fr/maintenant-en-france/biennale-internationale-des-arts-numeriques-nemo-a-paris

IMPRESSION 3D

L’impression 3D appelée aussi impression tridimensionnelle est une nouvelle façon de fabriquer des pièces grâce aux nouvelles technologies d’aujourd’hui. Ces pièces sont faites en volume par ajout de matière pour ainsi avoir une apparence 3D réelle.

L’impression 3D a eu un énorme succès dans toutes industries confondues, et particulièrement au sein de l’industrie de la mode. Les plus grands designers se sont mis à produire leurs vêtements sous imprimante 3D, une façon de créer beaucoup plus moderne et beaucoup moins fatigante pour nos grands couturiers, qui habituellement, passent des heures sur une malheureuse pièce.

Prenons pour exemple Danielle Martin, une Designer allemande qui a exposé sa collection de vêtements, dont 3 pièces étaient imprimées en 3D lors de la DDW (Dutch Design Week). Elle a eu un succès fou, et a engendré une forte demande de pièces imprimées 3D.

En effet, une des caractéristiques les plus importantes de l’impression 3D est la possibilité d’avoir un vêtement personnalisé qui s’adapte parfaitement à toutes les morphologies. Cette façon de faire les choses va impacter l’industrie de la mode et son avenir, puisqu’elle a des dimensions éco-responsable et durable à ne pas négliger.

L’impression 3D fait face à beaucoup de tests et d’expérimentations. Lors du congrès de la conférence annuelle du textile et du vêtement, des chercheurs ont exploré les performances élastiques des différents modèles imprimés en 3D.

Aujourd’hui, si un consommateur veut acheter un vêtement imprimé en 3D, il ne va pas pouvoir le faire de si tôt. En effet, même si l’impression 3D est entrain de révolutionner l’industrie du textile, le procédé en est encore à la phase expérimentation, et peu de produits imprimés en 3D sont aujourd’hui disponible à l’achat.

La plupart des gens ont tendance à penser que maintenant que l’imprimante 3D a été créée, l’Homme aura beaucoup moins de travail, et ce procédé va même supprimer des emplois. Il faut faire attention à ce que les médias racontent, je pense qu’il faut pas mal d’ingénieurs pour pouvoir lancer l’imprimante en marche, les logiciels doivent bien évidement être créés par quelqu’un, les produits doivent aussi être design par quelqu’un… Bref. Il ne suffit pas de cliquer sur un bouton, il y’a tout un travail derrière, j’ai même fait des recherches personnelles pour pouvoir peut être imprimer ma propre collection en 3D, mais ce n’est pas accessible à tout le monde, il faut payer un prix assez élevé et faire une formation avant de débuter dans l’impression 3D.

Par ailleurs, je trouve que l’impression 3D ajoute une touche d’originalité à l’industrie de la mode, qui a souvent un sous-entendu traditionnelle, et fait main. La technologie d’aujourd’hui permet vraiment d’ouvrir les esprits et ouvrir des portes à l’Homme vers un monde encore inconnu. Qui sait, nous pourrons peut-être imprimer des humains dans le futur?

Achouak GUESSAB

BLACK MIRROR – Come back to Reality !

Les nouvelles technologies et leur avance plus que rapide dans notre société peuvent inquiéter les individus, voire au contraire, les stimuler. 

La série télévisée Black Mirror réalisée en 2011 par Charlie Brooker en Angleterre fascine les internautes. Chaque épisode des 5 saisons est indépendant et traite des pouvoirs des nouvelles technologies. Chaque histoire part d’une facette de la technologie actuelle ou antérieure, pour arriver à une seule et unique conclusion : notre monde est et sera affreux. 

Les épisodes de la série Black Mirror s’attardent donc sur l’influence qu’exerce cette avance technologique sur notre société. Prenons l’exemple de « Rachel, Jack and Ashley Too », un épisode appartenant à la cinquième saison de la série qui est au centre des débats. Pour faire court, le monde de la technologie a créé un robot conversationnel très réaliste, qui est à l’effigie d’une célébrité (Miley Cyrus dans la série, qui joue le rôle d’Ashley, chanteuse et idole). Ainsi, les fans de la Pop Star pourront communiquer avec ce robot dont les traits de personnalité ont été copiés directement du cerveau de la personne concernée. Tout au long de l’épisode, le robot acquiert son indépendance et devient une personne à part entière. Une intelligence artificielle qui dérive. 

Le réalisateur veut encore une fois faire réagir les internautes avec un épisode dont le déroulé nous montre que nous vivons dans une cage dorée opprimée par les jugements et les stéréotypes de la société. Selon moi, le seul et unique but de cette série est de lancer un avertissement moral à tous les amateurs de nouvelles technologies. Il est vrai que plus on avance dans le futur, plus la place des intelligences artificielles se fait importante, et cela peut avoir des conséquences sociétales catastrophiques. La seule chose que je n’ai pas appréciée est le fait de manipuler les jeunes filles fans de la célébrité, qui délaissent toute leur vie sociale pour le seul plaisir de parler avec un robot, une personne irréelle.

Un autre épisode qui a attiré mon attention est « Smithereens » appartenant également à la cinquième saison de la série Black Mirror. Résumé rapide : « Un chauffeur de VTC provoque une crise internationale lorsqu’il kidnappe un employé travaillant pour un grand réseau social. L’homme n’a qu’une seule et unique revendication : pouvoir parler avec Billy Bauer, grand patron d’un réseau social aussi important que Facebook dans la série ».

Contrairement à l’autre épisode qui traite littéralement de l’intelligence artificielle, ce dernier montre les dangers auxquels notre Smartphone nous expose au quotidien. 

Le réalisateur dit que l’idée de cet épisode vient de la confiance que l’on accorde à un chauffeur lorsque l’on commande un Uber. L’autre fait important est que notre téléphone nous garde connecté, et nous déconnecte du monde réel. 

Cet épisode est assez frappant, dans le sens ou l’on réalise que nous sommes exposés tous les jours à des dangers, comme des psychopathes, etc. Dans ce cas, on fait face à une situation extrême au cours de laquelle le Smartphone est au centre des intérêts : il permet au coupable de kidnapper sa victime, mais aussi à la police de les espionner lors de la prise d’otage. Les fonctions d’un téléphone sont multiples et nous n’en avons pas conscience. 

Sources :

http://www.sorbonne-universites.fr/publics/presse/nos-experts-dans-les-medias/black-mirror-ou-lambiguite-du-pire.html

https://www.huffingtonpost.fr/entry/black-mirror-saison-5-netflix_fr_5cf628d7e4b0e8085e3fcc22

GUESSAB CHOUROUK Sabrina

Remove

Eric Pickersgill est un artiste photographe de Caroline du Nord (Etats Unis).Il travaille souvent sur la photographie en explorant les effets psychologiques et sociaux que les appareils photo et leurs artefacts ont sur les individus et la société dans son ensemble. Il a exposé et présenté son travail au niveau international dans des institutions, des galeries et des foires d’art telles que le musée d’art de Caroline du Nord, l’université Panthéon-Sorbonne, le musée d’art Ackland, et bien d’autres.

“En éliminant la connectivité à la source, Pickersgill élimine toute dévotion de la part de la technologie contemporaine.”
– Rick Wester-

L’introduction du téléphone portable et des objets électroniques dans la vie quotidienne a été rapide et inaltérable. Les gens se sentent plus proches les uns des autres que jamais. Mais, malgré les avantages évidents que ces progrès technologiques ont apportés à la société, les implications sociales et physiques se révèlent peu à peu.
Les téléphones portables modifient les comportements tout en se fondant dans le paysage en prenant la forme d’un corps avec le corps. Ce membre fantôme est utilisé comme un moyen de signaler l’affluence et l’impossibilité de s’approcher des étrangers tout en exerçant une force addictive qui favorise le partage de l’attention entre ceux qui sont physiquement avec vous et ceux qui ne le sont pas.

Maintenant, imaginez à quoi nous ressemblerions si cet appareil avait soudainement disparu. Solitaire? Peut-être à côté d’une personne ignorée? Alors que les écrans que nous portons nous aspirent de plus en plus, même en compagnie de notre entourage, la posture penchée au-dessus du téléphone semble de plus en plus normale.Le photographe américain Eric Pickersgill a créé «Removed», une série de photos rappelant à quel point cette pose est étrange. Dans chaque portrait, des appareils électroniques ont été «supprimés»  de sorte que les gens regardent fixement leurs mains ou l’espace vide entre leurs mains, ignorant souvent les personnes autours.

Le photographe raconte que son travail a commencé alors qu’il était assis dans un café un matin. Apres une longue observation il écrit :
          « Une famille assise à côté de moi au café Illium à Troy, dans l’État de New York, est tellement déconnectée les unes des autres. Pas beaucoup de dialogue. Un père et deux filles avec leur propre téléphone. La maman n’en a pas ou décide de le laisser rangé. Elle regarde par la fenêtre, triste et seule en compagnie de sa famille la plus proche. Le papa lève les yeux de temps en temps pour annoncer quelque obscure information qu’il a trouvée en ligne. Deux fois, il parle d’un gros poisson attrapé. Personne ne répond. Je suis attristé par l’utilisation de la technologie pour l’interaction en échange de ne pas interagir. Cela n’est jamais arrivé auparavant et je doute que nous ayons pris conscience de l’impact social de cette nouvelle expérience. La maman a son téléphone maintenant. »
     « L’image de cette famille, du visage de la mère, de la posture de l’adolescente et du père et de l’attention portée à la paume de la main m’a été brûlée. C’est l’un de ces moments où vous voyez quelque chose de si incroyablement commun qui vous fait prendre conscience de ce qui se passe réellement et qu’il est impossible d’oublier. Je vois cette famille à l’épicerie, dans les salles de classe, au bord de la route et dans mon propre lit tandis que je m’endors à côté de ma femme. Nous nous assoyons dos à dos, dorlotant tous les soirs nos petits appareils froids et lumineux. »

La série originale « Remove » est créée en Caroline du Nord, États-Unis, entre 2014 et aujourd’hui.
Une nouvelle série de photos a ensuite été prise dans les pays de L’ASEAN (Vietnam, Myanmar, Singapour et Indonésie) en juin 2018.Enfin, de nouvelles séries seront bientôt présentées en Inde, à travers Delhi, Mumbai, Rishikesh, Shillong et Kolkata.

Les portraits montrent des individus qui semblent tenir des téléphones portables, bien que ceux-ci aient été physiquement retirés de la main de la personne qui s’occupe de l’appareil électronique. « On leur demande de garder leur regard et leur posture pendant que je retire leur appareil, puis je prends la photographie ». Les photographies représentent des scènes de la vie quotidienne. Nous avons appris à lire l’expression du corps pendant que quelqu’un utilise un téléphone.

Mon point de vue : Le photographe supprime les téléphones de ses photos pour montrer à quel point nous sommes devenus terriblement dépendants et les résultats de ces séries de photos sont un peu tristes et inquiétants – et il s’agit d’un rappel, peut-être, de ranger nos téléphones( ?).
Le projet «Remove» vise à montrer notre dépendance aux téléphone portable mais également aux autres technologies modernes, aux réseaux sociaux et à l’hyper-connectivité.
Je pense moi-même faire parti de ces personnes beaucoup trop connectée, mais changer nos habitudes avec les technologies modernes semble de plus en plus compliqué lorsque de nos jour tout se transmet sur les réseaux…

Margot Cherbit

Inspiration et Sources :
https://www.removed.social/series/
https://qz.com/523746/a-photographer-edits-out-our-smartphones-to-show-our-strange-and-lonely-new-world/
https://www.boredpanda.com/portraits-holding-devices-removed-eric-pickersgill/?utm_source=ecosia&utm_medium=referral&utm_campaign=organic

BLACK FRIDAY

Le Black Friday est un jour très connu dans le monde de la mode. Il a été lancé en Amérique, le Vendredi suivant Thanksgiving, et est devenu un incontournable pour les shoppeurs en ligne.

Le concept du Black Friday est d’offrir des promotions battant des records durant une journée, à savoir un Vendredi après Thanksgiving. C’est probablement le meilleur moment avec les soldes pour trouver des pièces à très bas prix battant des records.

Le Black Friday est devenu une période de l’année tellement attendue que les marques en ont changé le concept. Ce n’est plus une journée de promotions non négligeables, mais une semaine, voir deux semaines pour certaines. De plus, ce Black Friday a entrainé un Cyber Monday, une journée après Thanksgiving suivant le Black Friday et encourageant les consommateurs à acheter en masse sur internet. Le Black Friday et le Cyber Monday sont équivalent niveau promotion. On y trouve des prix battant des records autant dans une période que dans l’autre, la seule différence est que le Black Friday se trouve autant dans les sites en ligne que dans les magasins physiques, alors que le Cyber Monday ne concerne que les sites internet de shopping en ligne.

Comment ça fonctionne? Et bien c’est simple. Les consommateurs sont avertis une semaine avant par E-Mail ou pas SMS des futurs promotions concernant les marques pour lesquelles ils sont abonnés. Des News-Letters sont envoyées en masse pour informer sa clientèle des différentes promotions qu’ils trouveront, mais aussi de la durée des promotions. Des Call-To-Action dans le monde entier sont mis en place pour toucher un maximum de consommateurs et ainsi faire le plus de profit possible.

L’an dernier, CNBC a affirmé qu’environ 6 millions de dollars on été dépensé en ligne lors du Black Friday. La semaine d’après, le record est atteint avec 7 millions de dollars dépensé en ligne lors du Cyber Monday. Des tats de stratégies ont été mises en place pour faciliter l’achat et pousser le consommateur a dépenser. On y trouve des innovations comme la recherche par image au lieu de la recherche par mots-clés. En effet, cette recherche permet à l’utilisateur de trouver beaucoup plus facilement ce qu’il a en tête et permet donc un achat en ligne instantanée. Le paiement par reconnaissance faciale est un autre élément qui pousse les consommateurs a acheter en ligne beaucoup plus souvent qu’auparavant. Combien d’entre nous ont déjà abandonné un achat en ligne par flemme de taper le long numéro de carte de crédit?

De plus, le Black Friday et le Cyber Monday se trouve en période de fêtes, période parfaite car les cadeaux de fin d’année sont dans l’esprit de tous. En France, 7 acheteurs sur 10 achèteront leur Cadeaux de Noel pendant le Black Friday.

Je pense sincèrement que le Black Friday et le Cyber Monday sont peut être une occasion en or pour certain, mais c’est aussi plein d’arnaque en ligne dans le but de rapporter le maximum aux différentes compagnies. Des milliards d’euros sont dépensés en si peu de temps en ligne et en magasin pour profiter des offres promotionnelles des marques. De plus, le fait que les marques offrent des promotions battant des records, il est fort probable que ces offres concernent des objets invendus ou détériorés. D’ailleurs, il faut faire attention à tout ces appel à l’achat, car ce n’est pas parce qu’un article est soldé ou fait la moitié de son prix original que c’est une bonne affaire. Une étude a révélé que près de 20% des articles en vente pendant le Black Friday sont en fait plus cher que la semaine précédente. Il serait donc préférable de faire ses recherches avant l’affichage des promotions pour ne pas se faire avoir et faire une réelle comparaison des prix.

Personnellement, je pense que de nos jours le Black Friday et le Cyber Monday sont pour l’humanité une catastrophe Écologique. J’ai entendu parlé d’un mouvement environnemental appelé “Make Friday Green Again”, et je pense qu’on devrait tous y penser un peu plus sérieusement et en faire disparaitre cette habitude. Comment pouvons nous ignorer l’impact qu’auront autant d’achats faits en une seule journée ?

GUESSAB ACHOUAK SARAH

https://www.forbes.com/sites/jiawertz/2019/10/18/5-tech-features-that-will-drive-sales-on-black-friday-and-cyber-monday/#4beceafc3b55

https://www.cnbc.com/2019/11/21/best-deals-on-black-friday-and-cyber-monday.html

https://www.familles-de-france.org/node/4824

SWORD ART ONLINE – VIE RÉELLE OU VIRTUELLE ?

La réalité virtuelle est un concept qui n’est étranger à personne. Réaliser ses rêves les plus insensés est maintenant possible grâce aux lunettes de réalité virtuelle de la marque « OCULUS ». Ces lunettes permettent à leurs utilisateurs de voyager, découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles sensations, mais aussi jouer à des jeux vidéo à réalité augmentée. 

Je voulais illustrer cette idée avec l’anime (manga japonais) « SWORD ART ONLINE » produit par A1 Pictures. 

Pour faire un rapide résumé de l’histoire, un nouveau type de jeu-vidéo sort dans le monde et il s’agit d’un jeu de réalité virtuelle qu’on joue uniquement via des lunettes de type Oculus. Les joueurs (personnages du manga) se lancent alors dans l’aventure mais une mauvaise surprise les attend sur le jeu. Effectivement, le créateur du jeu en question a décidé d’y enfermer les joueurs, et leur mort dans le jeu virtuel entraîne la mort dans la vie réelle… La seule façon de sortir de ce jeu est donc de le terminer, à savoir de battre les monstres (BOSS) de chaque niveau (il y en a 100). 

J’ai évidemment regardé ce manga du premier au dernier épisode et je dois dire que j’ai adoré. Ma critique est d’ailleurs très différente de celles que je lis sur le web. J’ai trouvé le concept original et différent des animes japonais actuels, l’histoire est réfléchie, les personnages attachants et la fin (comme presque partout) heureuse. Les joueurs restent coincés dans le jeu pendant plus de 3 ans, et on voit leur vision des choses changer, leur principal objectif (qui est de sortir du jeu en le terminant) disparaitre pour laisser place à une routine paisible dans le jeu. 

Par ailleurs, on peut s’inventer une toute nouvelle vie dans un jeu, jouer un rôle. Et ces joueurs prennent le risque d’y prendre goût et de préférer la vie virtuelle à la vie réelle. Il est vrai que sur le jeu, certains personnages étaient beaucoup plus confiants que dans leur quotidien. C’est pourquoi, ils s’attachent à leur pseudo, leur rôle et leur autre vie, au détriment de leur véritable identité.

Concernant le concept de jeu à réalité virtuelle, je trouve qu’il peut faire prendre conscience de certaines choses, comme les dangers des nouvelles technologies. Il est difficile de croire que la mort sur un jeu entraine la mort dans la vraie vie, mais si on prend l’idée de façon métaphorique, les personnes peuvent rapidement devenir accro et en oublier leur train de vie réel. 

Les nouvelles technologies apportent du renouveau à notre monde, mais je trouve qu’en contrepartie, on perd un aspect social de notre quotidien. Le jour où les lunettes de réalité virtuelle deviendront abordables et accessibles à tous, j’ai peur que chacun n’a plus la motivation de faire les choses réellement. C’est vrai que c’est tentant de rester sur son canapé et d’assister à un concert en live de son artiste préféré via des lunettes. Les sensations sont presque les mêmes, et pourtant on est toujours chez soi. 

L’article de « L’Express » parle de vie sociale dans un casque. C’est exactement cette idée que je souhaite appuyer dans cet article. 

Sources :

Chourouk Sabrina GUESSAB

JR: murals

Les applications sont de plus en plus utilisées de nos jours dans les expositions. Elles peuvent évidemment servir de guide audio, mais pas seulement.

L’artiste JR évolue avec son temps et introduit donc subtilement et intelligemment  la technologie a son art.
En effet l’artiste a développer une application gratuite, « JR: murals », qui permet d’utiliser la caméra de notre téléphone pour explorer et comprendre ses œuvres plus en profondeur et de manière interactive. L’application en question peut reconnaitre chaque personne d’une œuvre de JR, et en utilisant la réalité augmentée, nous pouvons entendre ce que chaque personne de la fresque a à dire et donner vie à l’œuvre.
Pour cela il suffit de sélectionner l’une d’elles pour découvrir son histoire.
L’application ne fonctionne pas seulement en pointant la caméra vers l’œuvre réelle, mais aussi lorsque nous l’utilisons sur un livre ou une photo en ligne, les projets de JR sont donc accessible à tous très facilement.

Sur l’application  nous retrouvons donc 4 œuvres interactives :

The Gun Chronicles : A Story of America : il s’agit d’un projet rassemblant 245 personnes des villes de  St Louis, Dallas et Washington DC aux Etats Unis. Les protagonistes de la mural font partie « d’un large éventail de points de vue complexes sur les armes à feu aux États-Unis ».
La vidéo-murale a été projetée dans de nombreux lieux aux États-Unis, dont certain musées, et ce dans le but d’échanger autour de la question du deuxième  amendement de la constitution des Etats Unis. Sur l’application nous retrouvons les enregistrements de l’histoire de chaque participant dans leur propre voix.

The Chronicles of San Francisco: pour cette œuvre JR se serait inspiré des peintures murales de Diego Rivera, le but est d’imaginer comment une ville entière peut être représentée à travers l’art, tout en décrivant le plus fidèlement possible la totalité de la ville. JR a choisi San Francisco pour plusieurs raisons : il s’agit d’une ville très contrastée et elle a une longue tradition de muraliste.
Plus de 1200 personnes ont été représenté dans le projet (filmées, photographiées et interviewées), choisissant la manière dont elle serait représentée dans la fresque. L’application JR: murals, permet de lire et d’écouter l’histoire de chacun.

The Chronicles of New York City : l’œuvre murale suit le même principe que l’œuvre de San Francisco. New York est la ville la plus diversifiée au monde en termes de multiplicité linguistique, avec un total de 800 langues. La ville est une mosaïque de quartiers dans lesquels différents groupes coexistent.
Des qualités dominantes dans les travaux de l’artiste. Il était donc logique que JR tente de saisir la diversité de ses quartiers et des habitants.

Tehachapi : JR a créé une œuvre unique dans l’enceinte d’un établissement pénitentiaire californien (à sécurité maximale 4).
Ont été capturé des portraits et les récits d’anciens citoyens actuellement incarcérés, ainsi que certains membres du personnel pénitentiaire, et les ont collés, avec leur aide, dans l’espace de loisirs la prison.
L’application propose de rencontrer et d’entendre ces anciens hommes actuellement incarcérés, ainsi que le personnel pénitentiaire ayant participé au projet.

JR, est un artiste contemporain Français. Il se fait connaitre grâce à la technique du collage photographique qu’il utilise pour exposer librement dans l’espace public en France et surtout à l’international. Ses œuvres sont lourdes de sens et s’adressent au plus grand nombre.

« En combinant photographie et technologie numérique, JR crée une forme d’art collaboratif unique, qui perpétue son héritage d’initiatives participatives et dirigées par la communauté. »

Mon point de vue : Lorsque nous parlons d’art, nous voyons quelque chose de très authentique et/ou manuel, et l’intervention de la technologie dans ce milieu peut parfois refroidir. Cette application très bien réalisée est un exemple du mélange parfait entre l’art et la technologie à travers laquelle  JR a su promouvoir ses valeurs et rester fidèle à l’image de l’art.

Margot Cherbit

Inspiration et Sources : https://www.jr-art.net/
https://play.google.com/store/apps/details?id=work.fifty.JRmurals&hl=fr
https://www.iphon.fr/post/fresque-murale-interactive-prend-vie-avec-app-iphone

L’IA, un danger ?

Le digital a révolutionné notre monde à l’échelle internationale. Aucune ville ne peut désormais se passer des nouvelles technologies. Que ce soit au niveau de la vie professionnelle ou sociale, le digital a pris le contrôle. 

J’ai décidé d’illustrer cette idée en me penchant sur le thème des divertissements télévisés ; à savoir films, séries, dessins animés ou animes japonais. 

Mon premier article s’intitule « La véritable personnalité de l’intelligence artificielle » que j’illustre avec le film « HER » du réalisateur et producteur américain Spike JONZE. 

Rapide synopsis du film, Théodore, interprété par le talentueux Joachin Phoenix, est un adulte d’environ 35 ans qui souffre d’une rupture amoureuse. On le voit petit à petit sombrer dans la solitude et la déprime causés par sa routine métro-boulot-réseau. Il est important de contextualiser l’histoire. Elle se déroule dans la ville de Los Angeles aux États Unis dans un futur plus ou moins lointain. La technologie y joue un rôle important grâce à son stade très avancé (en comparaison avec notre époque) ; que ce soit les IA qui facilitent le quotidien des personnages, les jeux de réalité virtuelle ou encore les nouvelles options technologiques qui s’offrent à eux. 

Ainsi, dès le début du film, une nouvelle offre digitale apparait sur le marché. On l’appelle « OPERATING SYSTEM », traduction mot à mot « Système opérateur ». Il s’agit d’un logiciel qui permet à son utilisateur de trier les données de son ordinateur et qui lui offre d’autres services d’accompagnement (comme résumer les emails, envoyer des messages à la place de l’expéditeur…). Théodore (personnage principal de l’œuvre cinématographique) achète alors ce logiciel et configure les réglages de base, comme le choix du sexe de la voix de l’intelligence artificielle. C’est donc une femme du nom de Samantha (interprétée par l’actrice Scarlett Johansson) qui se présente. Elle est programmée pour évoluer à chaque minute, ce qui fait qu’elle développe sa propre personnalité tout au long du film. Théodore et Samantha se rapprochent et voient leur relation évoluer, même si elle n’est vécue que par une oreillette, puisque Samantha n’est pas réelle. Des sentiments naissent entre les deux personnages, et Samantha apparait comme la solution à la déprime de Théodore. On voit le jeune homme évoluer, et passer d’un être triste à un homme heureux qui assume sa relation amoureuse avec son ordinateur.

Je pense personnellement que les jeux d’acteur de Joachin Phoenix et Scarlett Johansson sont exceptionnels. On est parvenu à voir toutes les émotions dans le regard, la voix et le comportement de ce personnage sensible alors qu’il interprétait un monologue la plupart du temps (dans le film, il parle à une voix). Quant à Samantha (plutôt Scarlett), ne pas figurer dans le film devait être difficile, mais elle a réussi à transmettre mille émotions uniquement grâce à sa voix. Le message du réalisateur est clair. Selon moi, il cherche à montrer les dangers que présentent les nouvelles technologies et leur avancée. C’est comme si notre ‘’SIRI’’ devenait notre ami/amoureux. 

En navigant sur le web, je suis tombée sur un article paru sur le journal Le Monde il y a deux mois intitulé « dupée par une voix synthétique, une entreprise se fait dérober 220 000 euros ». En effet, « une entreprise britannique du secteur de l’énergie s’est fait dérober 220 000 euros à cause d’une voix synthétique, générée par un système d’intelligence artificielle ». Contrairement au film, cet article présente les réels dangers de l’intelligence artificielle au sein de la vie professionnelle en entreprise et non dans la vie sociale. D’ailleurs, selon ce même article, il existe un logiciel (Lyrebird) permettant d’imiter les voix à la perfection, et de leur faire dire tout ce que l’on souhaite. 

Source de l’article : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/09/06/deepfake-dupee-par-une-voix-synthetique-une-entreprise-se-fait-derober-220-000-euros_5507365_4408996.html

Source de la critique du film : https://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/don-jon/

Chourouk Guessab

Design a site like this with WordPress.com
Get started