Les influenceurs virtuels

Les pratiques  de consommation se sont transformées avec l’arrivée du digital. C’est dans ce contexte que le rôle des influenceurs est aujourd’hui devenu un métier à part entière.
La place des influenceurs dans la société prend de plus en plus d’importance, certains sont devenus des figures incontournables et suscitent de plus en plus l’intérêt des marques.

Le terme « influenceur » désigne une personne dont les écrits sur une marque ou un produit, sont susceptibles d’influencer le comportement d’achat ou de mode de vie, d’un nombre significatif de consommateurs. 

Il a été établi que 46% des consommateurs suivent des influenceurs pour leurs recommandations et un internaute sur trois déclare être abonné à un ou plusieurs comptes, tenus par des personnalités.

De nombreuses marques ont choisi d’introduire les influenceurs dans leurs stratégies de marketing et de communication, pour assurer la promotion de leurs campagnes produits et services à des coûts plus bénéfiques.
Les influenceurs virtuels, eux,  se distinguent des influenceurs tels qu’il en existait avant et permettent aux marques d’empêcher les potentiels conflits qu’elles pouvaient rencontrer avec les influenceurs traditionnels. Certaines marques de luxe en ont donc fait leurs égéries virtuelles (notamment des grandes marques comme Prada, Dior, Chanel,… ) De plus, ces avatars ont l’avantage d’être rassurant car les marques ont le contrôle total de leur communication.

L’intérêt pour ces nouveaux influenceurs ne cesse de grandir. Mais l’essor des influenceurs virtuels pourraient donc entraîner une chute des influenceurs actuels, tel que nous les connaissons.
Cependant, il semblerait que cette chute prenne lentement la voie d’un conflit, et ce, lié au fait que certains estiment qu’ils n’ont plus la capacité de créer des relations humaines et ne correspondent pas aux vraies valeurs du marketing. 

Les influenceurs virtuels dans le domaine de la mode.

Tout comme les vrais influenceurs, ils nous partagent leurs instants de vie grâce à des mises en scène photographiées. L’essor des réseaux sociaux est une aubaine pour les marque. En effet, avec une telle médiatisation de ces personnages non-réels, les marques du monde entier se sont intéressées à la tendance pour collaborer avec eux et représenter leurs marques ; certains misent sur de simples partenariats à travers les réseaux sociaux, d’autres les font participer à des défilés.

Les médias s’emparent de l’opportunité de mettre en avant ces icônes d’un nouveau genre car la nouveauté attire généralement beaucoup plus et les bénéfices sont plus élevés qu’avec de vrais influenceurs.

L’influenceur virtuel permet de nouveaux produits publicitaires, de nouvelles opérations spéciales avec les marques. Les grandes régies publicitaires ont immédiatement compris cette opportunité, elles cherchent à investir dans ces nouveaux marchés, aujourd’hui par la collaboration et demain par la création de leurs propres avatars.

Face à cette concurrence, les influenceurs traditionnels n’ont d’autre choix que proposer des contenus de meilleurs qualité et de fidéliser toujours plus leurs abonnés. Fort heureusement pour eux, même si les grandes maisons et autres marques reconnues ne cessent d’être éblouies par les influenceurs virtuels, de nombreuses entreprises mises encore sur les influenceurs réels. De plus, les consommateurs ne sont pas encore tous convaincus par ces nouveaux « modèles ». Donc, si les influenceurs virtuels commencent à se faire une réputation, leur place dans les campagnes d’influence marketing n’est pas encore définie.

@lilmiquela

Tendance en chiffre du marché

Ces influenceurs virtuels ne sont pas présents uniquement sur les réseaux sociaux, nous pouvons également les retrouver sur d’autre plateformes comme Spotify (@lilmiquela qui a quelques Hits à son actif comme “Hate Me” ou “Money”), sur leur propre site internet ou l’on retrouve leur ligne de vêtement à leur effigie (Club 404 pour @lilmiquela), comme quasiment comme la plupart des réels influenceurs.

Certaines marques envisagent la création de leur propres influenceurs virtuels et selon le perfectionnement de l’avatar, sa conception pourrait revenir entre 5 000 et 100 000 $, selon des agences spécialisées.

D’après une étude publiée par l’Observatoire du Cetelem, les 18-24 ans apparaissent comme les plus sensibles au discours des influenceurs et huit jeunes Français sur dix déclarent avoir découvert un produit (80%) ou une nouvelle marque (75%) grâce à un influenceur.

Malgré tous les aspects bénéfiques de cette évolution numérique, ce concept peut faire peur et 59% ressentent le remplacement des vrais influenceurs par des modèles 3D comme étant négatif.

Mon point de vue : De manière générale on constate que, l’ère des influenceurs virtuels ne fait que commencer. Ils attirent l’attention et apportent de la nouveauté
A ce jour, toutes les entreprises misent beaucoup sur leur communication pour plusieurs différentes raisons : se faire connaître, promouvoir un produit, etc….
Pour ce faire, Internet et ses influenceurs demeure le plus efficace et parfois intéressant au niveau du prix, il est donc important de se positionner sur le type de représentations voulus. La principale différence entre les deux types d’influenceurs est le côté humain et le relationnel (celui-ci n’étant pas présent chez l’influenceur virtuel né d’un ordinateur).
Je reste attaché à cet aspect humain et je suis assez perplexe lorsqu’il s’agit des influenceurs virtuels. Bien qu’ils soient extrêmement bien fait, je trouve le concept un peu effrayant…

Margot Cherbit

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